La droite devra sauver le peuple de France
La droite devra sauver le peuple de France

Une fois la crise sanitaire terminée et avec la grave crise économique qui arrive, la droite devra convaincre rapidement sous peine de déclin de notre nation.
Les élections municipales devaient marquer le retour de la droite républicaine ou, au mieux, confirmer son ancrage électoral local au détriment de LREM. Malheureusement les circonstances du 1er tour, avec la crise sanitaire du coronavirus et les interventions successives d’Emmanuel Macron le jeudi 12 mars puis d’Édouard Philippe le 14 mars à seulement 10 heures du début du scrutin ont entrainé une abstention record avec presque six électeurs sur dix. Les abstentionnistes furent en grande partie les personnes âgées à qui on conseillait de rester chez elles ... tout en devant quand même aller voter… Quelle contradiction !!! Notre famille politique ne peut vraiment pas se féliciter au fond d’avoir poussé coûte que coûte la tenue du 1er tour.
On peut remettre en cause la légitimité du résultat avec un taux d’abstention aussi élevé. Et finalement, si beaucoup de Maires de notre famille politique ont été réélus, il n’en reste pas moins que dans les grandes villes, le résultat reste assez faible et vrai vecteur national. Si on se réfère aux résultats du 1er tour, à Paris, Marseille, Lyon, Toulouse, Nantes, Montpellier, Bordeaux, Strasbourg, Lille, neuf des dix plus grandes villes de France, la droite républicaine serait en passe de perdre. On ne peut imputer ce faible score exclusivement à l'abstention des personnes âgées, qui votent préférentiellement à droite. Ce serait se voiler la face ... Nous sommes en réalité de moins en moins audibles auprès de toutes les classes, qu’elles soient populaires, moyennes ou aisées, les marqueurs différenciant de la droite étant de moins en moins affichés, semant ainsi la confusion auprès de celles et ceux qui se retrouvent pourtant dans les valeurs de notre parti et qui souhaiteraient les clamer haut et (plus) fort. Fin mai 2019, le score catastrophique de la liste LR aux élections européennes était déjà un signe précurseur du déclin. La démission de Laurent Wauquiez et l’élection d’un second couteau comme Christian Jacob à la présidence du parti en était une preuve supplémentaire.
Pourtant depuis 2017 et l’élection d’Emmanuel Macron, nous avons eu des occasions de nous faire entendre, de proposer une autre voie, de montrer que la droite républicaine et ses idées existaient toujours.
Tout d’abord lors de la crise des gilets jaunes en décembre 2018 : les revendications comme le pouvoir d’achat des français, issues à l'origine d’un mouvement citoyen et regroupant toutes classes sociales, n’ont pas trouvé de réponses et propositions adaptées de la part de notre parti.
De plus, aucune ligne n’était vraiment définie : au départ, nous avions beaucoup de nos députés et sénateurs qui se montraient avec les gilets jaunes, jusqu’à porter eux-mêmes le gilet jaune. Puis, quand la crise a dégénéré, ils se sont mis à dos ces mêmes gilets jaunes en ne les dissociant pas des casseurs du samedi. Il ne leur reste plus aujourd'hui qu'à porter la critique envers Castaner sur sa gestion des manifestations. Mais les réponses aux revendications, elles, restent très pauvres.
De la même manière, nos prises de parole lors du Grand Débat National, subtile opération de concertation/communication de la Présidence, n’ont pas permis d’émerger auprès du grand public et au contraire, ont une fois de plus mis en exergue des réactions, parfois des prises de position anecdotiques, plutôt que des propositions concrètes.
L’autre occasion de pouvoir montrer notre différence avec la politique de Macron était la réforme des retraites : une réforme étudiée par des technocrates, sans concertation avec les syndicats, qui va déclencher une grève massive et continue, comme nous n’en avions pas connue depuis 1995. Malheureusement, pour ce sujet si primordial pour l’avenir, à part quelques postures, aucune voix ne s’est véritablement élevée contre cette réforme. Elle pouvait aller dans le bon sens sur certains points, mais, dans sa généralité, elle ne règlera pas le problème à long terme. La véritable raison de ce silence est que dans plusieurs villes, et à l’approche des élections municipales, il y avait des négociations (soit disant pas d’appareils selon nos responsables mais personne n’est dupe) entre des candidats LR et des responsables locaux LREM pour faire liste commune ! Comment voulez-vous par exemple imaginer qu’un président de fédération départementale LR puisse ouvertement critiquer le Président Macron, alors qu’il figure sur la même liste qu’un de ses soutiens ! Le mélange des genres contribue ici à l’écrasement de notre posture, à l’effacement de nos idées, et brouille les pistes auprès de nos électeurs.
Mais les deux évènements que je viens de citer comme exemples, sont vraiment minimes par rapport à la crise sanitaire que nous vivons actuellement, qui fait malheureusement des victimes chaque jour, dans le monde entier, et décime parfois des familles entières. Si nous pouvons être critiques sur le début de la gestion de la crise, l’heure est à l’unité nationale pour combattre ensemble ce fléau. Mais ils ne sont rien, mais vraiment rien, surtout par rapport à la crise économique et sociale que crée et va engendrer le coronavirus. Penser que tout va reprendre son cours une fois la crise sanitaire et le confinement terminés est une utopie ! D’ailleurs, c’en est déjà une ! La mise en confinement est plus que nécessaire pour pouvoir combattre ce fléau et je l’approuve en tant que dirigeant de société alors même que je suis obligé de fermer mes deux entreprises. Avec cette mesure, l’État a mis notre économie et nos entreprises pour le moment sous anesthésie générale.
Pour ne pas avoir recours au licenciement, les salaires sont pris en charge dans la plupart des cas par le chômage partiel, des prêts à taux zéro garantis par l’Etat seront proposés mais est-ce vrai pour toutes les entreprises, et est-ce que cela suffira pour les sauver ? Est-ce que tous les salariés n’y perdront rien ? La réponse est non ! Pour ce qui est du chômage partiel pour les entreprises qui ont eu une fermeture administrative, là oui, pas de soucis elles y auront droit automatiquement. Mais pour celles qui ont une activité réduite et qui vont demander recours à ce système, cela sera le parcours du combattant pour justifier la baisse du chiffre d’affaire et y avoir droit.
Les salariés au-dessus du smic n’auront droit qu’à 84% de leur paye, et encore, par rapport à 35H, les heures supplémentaires habituellement effectuées ne seront pas prises en compte, ce qui aura comme conséquence une perte de pouvoir d’achat supplémentaire.
En ce qui concerne les prêts bancaires, il suffit de lire juste le petit astérisque en fin de page pour comprendre qu’il est soumis à l’approbation de la banque. En résumé les sociétés qui ont moins d’un an, celles qui ont un bilan négatif et une mauvaise capacité d’autofinancement, celles qui sont en procédure collective (redressement ou sauvegarde), n’y auront pas droit, au bout du compte ! Et la seule aide attribuée sera celle de 1500€ attribuée par les impôts. Et encore ... il faudra justifier certains critères ! On leur demande de bloquer les charges sociales et fiscales, et les loyers (ce qui va poser de lourds problèmes aux petits bailleurs qui payent un crédit sur ce bien). Mais comme il faudra tout payer à la sortie, on recule pour mieux sauter ! D’ailleurs combien d’entreprises sauteront au final quand elles devront reprendre sans trésorerie et sans aide ? Elles seront des milliers ... et celles qui pourront juste tenir licencieront ! Le taux de chômage va exploser, le pouvoir d’achat va s’effondrer….
Voila ce qui nous attend à la sortie de la crise sanitaire et quand on nous dit que la politique de l’Etat, donc celle d’Emmanuel Macron nous protège tous, c’est bien un trompe l’œil !
Nous serons à dix huit mois de l’élection présidentielle de 2022. Il faut espérer que la crise économique soit la moins dure possible pour les français mais ne nous nous voilons pas la face elle va durer longtemps.
Pour autant, il sera du devoir de la droite républicaine de proposer et d’apporter des solutions, et d’être en capacité de créer les conditions d’une alternance pour enrayer à moyen terme cette crise et retrouver une croissance économique forte et durable.
Pour commencer elle devra s’opposer avec force aux réformes qui ne seront pas adaptées à la situation immédiate, proposer des mesures d’urgence et structurelles pour répondre à la crise. Elle devra une fois pour toute refonder son logiciel, travailler sur un programme qui incarnera l’autorité de l’Etat, la France du travail avec la fin définitive des 35h, la liberté d’entreprendre, la relance économique, sans laisser personne sur la touche, en parlant aux classes populaires et moyennes. Elle devra se trouver un leader incontestable et incontesté pour pouvoir l’incarner ! Il devra être soutenu, les égos et les rancœurs d’autrefois devront être mis de côté pour que tout le monde tire dans le même sens, celui du redressement de notre pays, qui sera tant attendu.
N’oublions pas ceux que les grandes crises précédentes ont laissé arriver au pouvoir. Et encore, dans les années 30, les extrêmes n’étaient même pas présents encore un an avant ! Alors qu’aujourd’hui, ils sont déjà aux portes du pouvoir. Que resterait-il comme choix si nous ne savions pas répondre à la crise et affirmer une ligne de conduite claire avec des objectifs concrets ?
Avec un pouvoir en place, qui sera décrédibilisé rapidement à la sortie de la crise sanitaire, une gauche républicaine aux abonnés absents, si nous ne répondons pas, il ne restera plus que les deux extrêmes comme choix. Qu'il soit de gauche ou de droite, ce choix nous mènerait à une catastrophe économique et sociale définitive si l’un ou l’autre, ou les deux ensemble, arrivaient au pouvoir !
Ne laissons pas notre pays au bord de la route, de la faillite sociale et économique.
La droite républicaine, avec ses valeurs, ses idées et son identité, aura une grande mission : SAUVER LE PEUPLE DE FRANCE


Les trois piliers du vote à droite — immigration, insécurité, identité — forment désormais un socle commun
Ce que les états-majors n’osent pas faire, les électeurs le feront



EXCLUSIF- Après les révélations du Figaro sur l’existence de dizaines de millions d’euros de subventions attribuées à des organismes proches de l’islam radical, le ministre délégué chargé de l’Europe Benjamin Haddad tape du poing sur la table, et appelle à renforcer la lutte contre les discours de haine.
Paris fera-t-il plier Bruxelles? Selon les informations exclusives du Figaro , la France va dénoncer très prochainement auprès de la Commission européenne les multiples financements que l’UE a attribués à des organismes promouvant l’islam radical, l’antisémitisme ou le séparatisme.
Dans une note consultée par Le Figaro , qui sera portée par le ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, Paris appelle «l’Union européenne à redoubler ses efforts» dans la lutte contre l’antisémitisme et contre les discours de haine, et à «défendre les valeurs européennes (...) en évitant tout financement à des entités et personnes hostiles aux valeurs européennes». Ces « défaillances (...) sont de nature à nuire gravement à l’adhésion de nos concitoyens au projet européen» , peut-on aussi lire.
«Scandales réguliers»
D’après une source proche du dossier, cela fait suite à des «scandales réguliers» qui ont été révélés par Le Figaro il y a quelques semaines, et qui «démontrent un défaut de vigilance de la Commission et une capacité des organisations islamistes à se jouer de sa naïveté».
Rappelons en quelques lignes le fonctionnement des subventions européennes. En théorie, toutes organisations cherchant à en profiter doivent porter des actions «respectant les valeurs de l’UE» , à savoir la liberté, la démocratie, l’égalité, l’état de droit ou les droits de l’homme. Une fois les subventions approuvées en commissions - et il en existe pléthore -, elles sont référencées dans le système de transparence financière (STF), un site internet public dont le contenu est actualisé tous les 30 juin, et accordées dans le cadre de «programmes» et par des agences européennes spécifiques.
À titre d’exemple, l’UE a engagé en septembre 2024 une contribution de près de 2,5 millions d’euros pour le projet «LIFE Vinoshield» , qui cherche à protéger les vignes européennes contre les effets du dérèglement climatique. Un autre projet plus controversé, celui du « Coran européen » , qui souhaite prouver que «le Coran a joué un rôle important dans la formation de la diversité et de l’identité religieuses européennes médiévales et modernes» , a lui reçu 9,8 millions d’euros de subventions du Conseil européen de la recherche depuis son lancement en 2019. Des dizaines de milliers de projets aux ambitions aussi diverses que variées sont référencées ainsi sur le STF.
Une université qui appelait à l’«intifada mondiale»
Avec cette note, le gouvernement entend surtout dénoncer les organisations proches de l’islam radical ayant profité de l’argent européen. L’association FEMYSO, pour «Forum des organisations européennes musulmanes de jeunes et d’étudiants» , qui représente une trentaine d’associations de jeunesse dans 22 pays européens, est notamment en ligne de mire. Elle a reçu plus de 210.000 euros de l’UE. Pourtant, l’association a toujours été réputée comme étant proche des Frères musulmans.
Après avoir critiqué plusieurs lois françaises, notamment celle interdisant le port de signes religieux ostentatoires à l’école, FEMYSO, par la voix de sa présidente Hande Taner, avait critiqué la France dans une vidéo en novembre 2021, dans laquelle elle clamait que «la plus grosse exportation de la France est le racisme». Des propos tenus après le retrait d’une campagne de communication que l’association avait réalisé pour le Conseil de l’Europe, qui mettait en avant des affiches pro-voile, sur lesquelles on pouvait lire: «La beauté se trouve dans la diversité comme la liberté dans le hidjab» ou «Apportez de la joie, acceptez le hidjab».
L’ONG internationale Islamic Relief Worldwide a, elle, reçu pas moins de 18.834.433 euros de l’Europe entre 2014 et 2020. Cette association qui se présente comme caritative a pourtant été classée comme «terroriste» par Israël, la soupçonnant de financer le Hamas. L’un de ses responsables avait aussi qualifié en 2020 les juifs de «petits enfants de singes et de porcs». Son successeur avait lui caractérisé le Hamas comme étant le «plus pur mouvement de résistance de l’histoire moderne».
Les subventions versées à l’université islamique de Gaziantep sont également dans le collimateur de Paris. Cet établissement, situé en Turquie et qui a intégré le programme Erasmus+ en 2022, a profité d’un programme de subventions de 250.000 euros. Ses recteurs successifs avaient pourtant légitimé les mariages incestueux entre oncles et nièces, affirmé que les athées «adorent le diable» , que l’homosexualité est un «trouble psychologique» et appelé à une «intifada mondiale».
Près de deux millions d’euros ont aussi été versés à l’université islamique de Gaza, «établissement qui a accueilli des cadres du Hamas tels qu’ Ismail Haniyeh et Mohammed Deif » , expliquait au Figaro la sénatrice UDI de l’Orne Nathalie Goulet ( L’argent du terrorisme , éditions Le Cherche Midi, 2025).
«Lignes directrices»
Pour endiguer cette dilapidation d’argent public, la note portée par Benjamin Haddad soumet plusieurs propositions, comme la mise en place d’une «procédure de filtrage» et de «lignes directrices», pour que les agences européennes approuvant les subventions puissent être guidées face à des «concepts parfois abstraits, comme l’“hostilité aux valeurs européennes”», indique au Figaro notre source proche du dossier.
Elle appelle aussi à vérifier l’identité et les antécédents des personnes associées aux entités faisant la demande de financements. Actuellement, seuls les antécédents de l’entité elle-même sont scrutés - ce qui avait d’ailleurs été dénoncé en avril dernier par la Cour des comptes européenne dans un rapport au vitriol, portant sur l’opacité des subventions distribuées par l’UE. On pouvait y lire qu’ «aucune vérification n’est réalisée (par les gestionnaires) sur la dépendance financière ou les sources de financement (des entités subventionnées), alors que cela aurait permis d’obtenir des informations utiles sur les personnes qui se trouvent derrière (elles)».
La lutte contre l’antisémitisme comme priorité
Enfin, cette note prône une meilleure lutte contre l’antisémitisme, alors que les discours antijuifs ont explosé dans toute l’Europe depuis l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre 2023, et la guerre à Gaza qui a suivi.
Pour ce faire, Paris compte proposer d’étendre le champ des «eurocrimes» - ces méfaits considérés comme graves dans toute l’Union (terrorisme, mariage forcé...) - aux discours et crimes de haine.
La France appelle également la Commission à «utiliser tous les outils à sa disposition pour réguler les très grandes plateformes en ligne, en particulier grâce au règlement européen sur les services numériques (DSA)» , et à enseigner la mémoire de la Shoah dans tous les établissements scolaires en Europe.
La Commission européenne cernée de toutes parts
Cette note dite «libre» sera présentée dans un premier temps ce lundi à la ministre fédérale autrichienne des Affaires européennes, Claudia Plakolm, lors d’une réunion à Paris à laquelle le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et Benjamin Haddad doivent participer. Elle sera ensuite présentée formellement au Conseil des affaires générales (CAG), où les ministres des affaires européennes de l’ensemble des 27 ainsi qu’un représentant de la Commission européenne se réunissent une fois par mois.
Le sujet des subventions de l’UE se veut de plus en plus prégnant au sein des partis politiques. Toujours selon nos informations, à la suite des révélations du Figaro , la délégation du Rassemblement national au Parlement européen, menée par Jean-Paul Garraud, a adressé le 24 avril dernier une lettre à Ursula von der Leyen. Le courrier, cosigné par l’ensemble de la délégation dont Jordan Bardella, demandait à la présidente de la Commission européenne «de mettre fin définitivement à la subvention de toute association, ONG, université et autre structure liée de près ou de loin à l’islamisme. Il est temps que l’Union européenne mette fin à sa naïveté», pouvait-on lire. Pour l’heure, ce courrier est resté lettre morte. À voir si la note du gouvernement connaît le même sort.




