Hôpital : Urgence !
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Le Président de la République a été élu il y a un an par une majorité de gauche, désemparée par le quinquennat Hollande, et par des soutiens, nombreux, venus des droites françaises.
Les partenaires historiques issus de l'UDR devenue UDF sont partis chez Macron. Pourquoi ? La conviction de François Bayrou qu'il pourrait davantage peser avec Macron qu'avec Fillon.
L'assassinat a donc eu lieu et dès lors Fillon et LR renvoyés à leurs chères études.
Homme de gauche il était, homme de gauche il reste. Une preuve ? La très socialiste (elle ne s'en est jamais cachée) Agnès Buzin, Ministre de la Santé s'apprête à faire revenir les hôpitaux en arrière, peu avant la réforme menée par... Roselyne Bachelot.
Au nom de la réduction des déficits, elle s'apprête à re-étatiser les hôpitaux qui iront chercher comme avant leur enveloppe globale chez le Ministre. Dans ce schéma, les copains sont les mieux servis car les plus dociles et les mieux encartés...
C'est ce lien qu'avait voulu casser Roselyne Bachelot avec Nicolas Sarkozy.
Dans le détail, il s’agit de faire baisser le taux de T2A (Tarification à l’Acte) de 70 à 50% pour supprimer peu à peu des actes inutiles. En effet, les Directeurs d’Hôpitaux, très inventifs, au lieu de se pencher sur des économies possibles ont trouvé le moyen de générer plus de chiffre d’affaire grâce à la T2A en multipliant les actes (biologie, radiologie) : la Sécurité Sociale dans ce système est mise à contribution.
Un exemple de cet effet pervers ?
Mutualiste, j’ai observé que la facturation hospitalière augmente de 2% par an en moyenne. En valeur, c’est beaucoup plus.
Et pour quels résultats ? Personnel soignant à bout de souffle, absentéisme record souvent pour cause de burn-out, déficits records !
Il fallait plutôt s’intéresser aux causes de ce toujours plus, recherché par les Directions.
C’est donc pour essayer de corriger cet effet pervers que l’on va re-étatiser la gestion de l’Hôpital. Est-ce la solution ?
On peut se poser la question de savoir si notre famille politique revenait au pouvoir de quelle façon on pourrait inscrire l'hôpital public dans une bonne et saine gestion et dans l'indépendance relative dans la conduite des affaires.
François Fillon avait promis la suppression de l'AME. Proposition pertinente mais insuffisante pour régler un problème d’une telle ampleur.
Il serait certes utile de supprimer cet appel d’air pour les migrants que l’on soigne gratuitement. La France en effet peut s'enorgueillir d’avoir le système de soins le plus ouvert, le plus gratuit de la planète !
A ce jour, il n’est bien entendu par question de supprimer ce dispositif social.
Il faudra impérativement réformer les fonctionnements de l'hôpital et entrer dans des détails dans lesquels on n’a pas voulu aller à l'époque de Nicolas Sarkozy, pensant imposer les réformes par le haut. Le bas s'est révolté ! Les socialistes très introduits à l'hôpital, notamment via les syndicats, s'en sont chargés. Et les autres catégories de fonctionnaires hospitaliers, abandonnés, ont voté... souvent FN.
La sphère religieuse par exemple est en effet partout à l’hôpital. Tout est permis, rien n’est interdit, au risque de scandaliser les médecins, tel cet obstétricien toulousain choqué par les pratiques après les accouchements… et qui l’a clamé sur Internet. Il est inadmissible de tolérer les pratiques religieuses jusque dans les blocs opératoires !
Faudra-t-il toucher à la loi de 1905 ? Ou juste la faire respecter, partout et en tous lieux, y compris à l'hôpital où les islamo-gauchistes sont trop heureux de ce qui s’y passe ?
Encadrer les pratiques à l’Hôpital : responsabiliser les Directions qui pourraient être désignées pour une durée limitée avec des comptes à rendre sur des engagements pris.
Il faudrait aussi repenser l’organisation des soins eux-mêmes : chacun doit pouvoir prendre ses responsabilités : on devrait pouvoir s’entendre pour refonder le système : qui fait quoi et qui paye quoi et pour qui.
A budget constant , on doit pouvoir faire beaucoup mieux qu’aujourd’hui en débarrassant l’Hôpital de pas mal d’obligations et de règlementation, qui génèrent des coûts toujours à la hausse.
On pourrait aussi penser dé-rembourser certains soins ou médicaments au profit d’actes de prévention : favoriser l’exercice physique pour lutter contre les maladies cardio-vasculaires : cette action serait le meilleur médicament !
Le sujet n’est pas épuisé mais, voilà quelques constats, idées, quelques pistes pour régénérer le système de soins français.







