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3 questions à ... Bernard Carayon

  • par Lignes Droites 31
  • 19 mai, 2020

3 questions à ... Bernard Carayon

Suite de notre série d'interviews avec nos 3 questions à une personnalité incontournable du Sud Ouest : Bernard Carayon,Esprit libre de la droite d'Occitanie, Maire de Lavaur, ancien député (UMP) et avocat au barreau de Paris

1.    Que signifie pour vous « être de droite » ?

La droite est réactionnaire. La vraie droite. C'est sa vertu : la gauche (macroniste ou non) est si ennuyeuse et vaniteuse. Avec cette manie de croire que la Science est le début et la fin de l'humanité. Avec cette obsession de rationaliser les comportements humains, et, sans la moindre cohérence, de bâtir une église sans Dieu, avec ses dogmes, ses excommunications, ses saints, ses fêtes et sa liturgie. Et cette prétention d’incarner le progrès !

Le comble n'est pas que la gauche s'arroge le monopole de l'intelligence et de la morale ; de ce qui se dit, en somme, et de ce qui s'écrit. Mais c'est qu'on la croit ! Parfois, pour s'exciter et sortir de l'ordre moral, la gauche devient révolutionnaire : pas longtemps. Elle n'a jamais cultivé le courage et les vertus de l'homme de caractère : elle se réfugie dans les mouvements populaires et ne se donne à un chef que lorsqu’elle n’a pas le choix.

Les girondins se soumettent à Danton, Danton à l'argent, et tout le monde à Bonaparte. Pour faire comme les vrais, on s'encanaille à l'Odéon et l'on conspue les flics à distance. Ce n'est pas un hasard si certains d’entre nous ont honoré les seuls authentiques héros de la gauche : au mur des Fédérés.

 

Au fond nous avons beaucoup de raisons de ne pas aimer la gauche et d'être de droite.

Je n'ai pas dit « à droite ». Il ne faut pas confondre l'essence avec la situation géographique, les racines avec le statut du locataire.

Etre « de droite », c'est d'abord ne pas oublier. Avoir une filiation. Même si l'on ne connaît pas tous ses ancêtres. A gauche, on descend du singe. Toujours le scientisme ! A droite, comme l’écrit Tillinac, « des preux et des laboureurs ».

Je ne me suis jamais senti dans la peau d'un singe, mais enfant j'ai rêvé des cathares et des corsaires ; j'ai pleuré en apprenant l'humiliation de Vercingétorix et la victoire de Giap à Diên-Biên-Phu. Parlementaire ou maire, je n’ai jamais commémoré un 19 mars [1] honteux et tragique.

A droite, il est vrai, le souvenir se mêle au goût de la tragédie : mieux vaut un bel échec qu'une triste victoire. Car on n'oublie pas les héros disparus : « heureux les épis mûrs et les blés moissonnés ». Que nous disent ceux qui sont rentrés ? « Nous sommes là. Parmi les vivants. Comme vous, chez qui suinte l’ennui. »

Etre de droite, c'est cultiver l'émotion. Notre ivresse ne naît pas des systèmes : il faut être snob comme un homme de gauche pour se pâmer à la lecture de la Contribution à la critique de l'économie politique de Marx…

Les paysages de nos terroirs et la certitude que la France est un pays unique, aimé du monde entier, c'est sans doute pour cela que l'on ne peut être de droite sans être Français. Avez-vous entendu parler d'une droite anglaise ? Non ! Là-bas, on est conservateur ! Aux Etats-Unis ? Pas plus. Ce sont des républicains !

Au Maroc ? Impossible ! Ceux qui sont de gauche sont chez nous... Au Cambodge ? S'il y en a avait eu, il n'y en a plus...

La droite est donc d'abord française. La gauche ? Elle appartient plus souvent au « Monde ». La droite aime les vins de Loire - quand on est fauché, on se contente de Cheverny - les jardins à la française, le granit du Sidobre, la forêt d'Orléans.

Elle trouve son inspiration en de « hauts lieux où souffle l'esprit ». Elle cherche son axe en Corrèze plutôt qu’au Zambèze, et n'aime pas la Côte d'Azur.

Enracinée. Emotive : la droite est aussi ludique. « Que ferais-tu ? demandait-on à Saint François, si tu apprenais ta mort prochaine ? Je continuerai à jouer à la balle. ».

Qui l'eut crû ? Saint François était des nôtres.

La droite n'aime pas les bien-pensants : elle préfère les bienheureux. La droite, je le répète, la vraie, est rebelle dans l'âme et fidèle à la France : elle l'aime comme la « passante » de Baudelaire : « un éclair, puis la nuit, fugitive beauté dont le regard m'a fait soudainement renaître, ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?».

L'enthousiasme n'est jamais loin de la déception. Mais à la fin, à droite, on rit ! On rit de ceux qui croient au Progrès. Lisez Céline. On rit des riches. On rit avec le peuple. Le peuple sans majuscule : ce n'est pas un concept. On rit avec le peuple quand le peuple rit des malheurs des possédants.

La droite ne peut être consensuelle : elle trouve que le mot commence trop mal. Quand on n'a plus d'idées, on cherche le consensus. Cela évite de se battre pour rien. La gauche est experte à fabriquer du consensus lorsque cela l'arrange. Voyez le culte de Jaurès. Surtout dans le Tarn : ici, on n'a pas le droit de discuter son autorité morale. Célébré pompeusement à Carmaux par ses héritiers géographiques, il est même amoureusement fleuri, à date fixe, par les conservateurs de Castres.

Il est vrai que chez nous, on a toujours eu le culte de la parole. On oublie pudiquement le mot de Clemenceau : « je n'ai jamais connu un homme qui ait dit si peu de choses en autant de mots. » Gambetta et Clemenceau, à l'inverse, dérangent la gauche : ils ont trop le sens de l'Etat pour ne pas lui faire peur. Et puis Jaurès est un exclu, comme Marx : de sa propre société. Dans les « Sept femmes de la Barbe Bleue », Anatole France décrit Jaurès sous les traits de Jeronimo : « il ne se console pas de manquer d'aristocratie et d'élégance. Il n'est pas heureux ». Jaurès est un « piège à consensus ». L'instrument admirable d'une vieille propagande qui culpabilise ceux qui ne sont pas du même camp. Le cas n'est pas unique. Mais la méthode est toujours la même : avant de gagner les élections, la gauche dégoûte la droite du combat. Elle la prive de ses défenses quand elle ne s'approprie pas nos propres valeurs : l'émotion, la fête, l'enracinement, les libertés. En position de force, elle attire la droite sur son terrain et lui impose ses mots, ses codes, sa hiérarchie des valeurs. Mais qu'elle soit en position de faiblesse, et elle renoue avec les vertus du consensus.

La droite ne doit pas être consensuelle : elle se nourrit de « l'insécurité et de l'inquiétude, de la tourmente et de la bagarre[2] ».

La droite dans le fond incarne la noblesse du caractère et de la vie.

On conseillait, sous la Révolution, à la duchesse de Berry, de se cacher en ville, fondue dans l'anonymat : « paysanne, tant que vous voudrez, bourgeoise jamais ! »

Vous l'avez compris ? Elle aussi, était des nôtres ...

 

2.   Pourquoi vous êtes-vous engagé en politique ? Quels rêves/idéaux vous animent ? Quelle lignes voudriez-vous faire bouger ?

Pour servir mon pays et mon terroir !

J’ai hérité de ma famille l’amour de la France et le respect admiratif de ses grands hommes : Clovis, Saint-Louis, Louis XIV, Colbert, Bonaparte, de Gaulle.

De ses nobles figures : Bayard et d’Estienne d’Orves. Et lorsque je confronte notre passé avec notre présent, j’ai le sentiment d’avoir changé de pays. Et pourtant, c’est le même pays. Nous ne sommes pas voués à subir ce qui est, à proprement parler, une douce décadence. Le gaullisme est la colonne vertébrale de la France. Je suis convaincu qu’une génération de rebelles et de résistants est en train de se lever sans se résumer à une droite qui serait « de droite ». Rassembler ceux qui n’en peuvent plus des soumissions de notre pays ; rassembler les français qui se sentent étrangers dans leur propre pays. Rassembler ceux qui savent que la souveraineté de notre pays est la clé de tout : et en particulier du droit à notre continuité historique.

 

3.   Quels constats faites-vous sur le climat politique en général en France ? Quelles sont vos peurs ? Vos espoirs ?

Quand la médiocrité morale, l’amateurisme et l’arrogance se conjuguent, cela donne le macronisme, ultime avatar du socialisme mâtiné de faux libéralisme et de vrai esprit libertaire.

Il doit rester un accident de l’histoire. Cinq ans, c’est déjà trop. Pour la paix civile, il faut construire l’alternance.

« Il n’y a pas de fatalité de l’histoire » disait de Gaulle, « un mot, un geste, et le cours de l’histoire est détourné ».

Pour les amateurs de cuisine politique, « les carottes sont cuites » : « autant aider Emmanuel Macron, il n’y en a pas d’autres ». Mais qui le connaissait en 2016 ? Connaissons-nous celui qui doit lui succéder ? Ce n’est pas sûr. Je le répète : le temps est aux rebelles.



[1] Date du cessez-le-feu en Algérie, à partir duquel commencent en Algérie les massacres commis par le FLN, des                         harkis, des pieds noirs et des soldats métropolitains.

 

[2] Extrait de la « Prière du parachutiste », André Zirnheld, 1942.



par François Xavier Bellamy 26 mars, 2024
Discours de François Xavier Bellamy prononcé au cours du meeting de lancement de la campagne pour les européennes :

par Ludovic Lavaucelle 25 mars, 2024
"Cela devait passer « comme une lettre à la poste »… Le Premier Ministre irlandais, Leo Varadkar a dû admettre lapidairement que « le gouvernement s'était trompé » . Le référendum du 8 mars dernier proposait une révision de la Constitution, jugée par les élites libérales comme « arriérée et sexiste » . Pour engager la République d'Irlande sur la voie d'une véritable libération – promesse de lendemains enchantés – il fallait débarrasser le pays des traces sexistes qui entachaient sa Constitution. D'abord, redéfinir la famille – toujours liée au mariage. "

par Victor Eyraud, Entretien avec Guilhem Carayon dans VA 18 mars, 2024
Une interview de Guilhem Carayondans Valeurs Actuelles parVictor Eyraud en réaction à l'occupation d'un amphithéâtre de Sciences Po Paris pardes militants pro-palestiniens :
par Roland Mézières 09 févr., 2024

Vendredi matin 26 janvier 2024, j’ai eu un moment de colère après avoir écouté les informations. En effet j’apprends que la loi immigration et intégration a été quasiment censurée par le Conseil Constitutionnel. Dans le contexte d’une autre actualité brulante qu’est la colère des agriculteurs, j’ai fait alors ce constat effrayant : la France est sous une triple tutelle ; Bruxelles, le 49.3 et le Conseil Constitutionnel.


Et je me suis logiquement interrogé sur l’utilité du Sénat et de l’Assemblée Nationale, notre parlement qui représente le peuple. Par ailleurs, je me suis demandé à quoi servait la Cours des Comptes qui publie des rapports souvent pertinents mais qui ne sont jamais pris en compte, surtout quand ils sont volontairement révélés quand il est trop tard.


Fort de ses réflexions, je me suis penché sur le processus qui avait conduit à ce triste constat sur la loi immigration. La loi a été initiée par le gouvernement en février 2023, elle comportait alors 27 articles. Elle a été ensuite enrichie (on dit amendée) par le Sénat pour vraiment réduire l’immigration, puis longuement débattue à l’Assemblée Nationale dans une ambiance houleuse, et finalisée grâce à une Commission Mixte Paritaire avant d’être difficilement votée par l’Assemblée Nationale le 19 décembre 2023. Dans la foulée le PR soumet la loi composée de 86 articles au Conseil Constitutionnelle. La loi va alors être vidée de sa substance parlementaire mais le texte originel et gouvernemental va être globalement conservée dans la loi 2024-42 promulguée le 26 janvier 2024. Tous les dispositifs visant à vraiment réduire l’immigration et surtout la décourager (quotas, regroupement familial, aides sociales, aides médicales, etc.), ont été censurés car considérés comme des cavaliers législatifs (je n’ai pas bien compris sinon qu’il est interdit d’amender une loi avec des dispositifs en lien direct ou indirect avec l’immigration, donc le sujet de la loi). Fin de l’histoire ! Mr Darmanin et Mr Macron sont satisfaits, ils ont gagné.


La gauche est contente, l’ultra-gauche casse tout à Rennes avant même de connaitre la décision du Conseil Constitutionnel, la droite crie au hold-up démocratique, L Wauquiez dénonce même un coup d’état de droit. Devant ce tôlé, Mr Fabius, président du Conseil Constitutionnel, s’inquiète pour son institution mais pas pour le peuple ; il faut noter qu’il n’a rien fait à propos de la grasse rémunération des membres (environ 15000€/mois), qui a une base illégale selon Le Monde du 26 juin 2020 ! Quant à Mr Moscovici, un autre éléphant du PS, il savoure son entourloupe en retardant la publication du rapport sur l’immigration.


Circulez braves gens, il n’y a rien à voir. On s’occupe de tout…c’est promis nous allons renvoyer tous les OQTF chez eux. Deux millions d’immigrés depuis 2017 quand même, « ya du boulot » !!!!!


Mais l’histoire n’est pas finie sur ce sujet, des QPC (Question Prioritaire sur la Constitution) nous guettent. Rêvons et espérons que le monde agricole va mettre un sérieux coup de pied à tous ces technocrates de Bruxelles et du gouvernement !

par Jean-Pierre Riou (Contrepoints) 23 janv., 2024
« C’est notamment la raison pour laquelle l’agence des réseaux allemands (Bundesnetzagentur) vient d’interdire en décembre dernier toute fermeture de centrale à charbon jusqu’à avril 2031. »
Une analyse intéressante de la politique énergétique européenne et de des contradictions ! 
A lire dans Contrepoints :
par Lignes Droites 14 janv., 2024

Nicolas Bonleux, président de Lignes Droites, a participé à l'émission "La mêlée de l'info" sur Radio Présence jeudi dernier, 13 janvier.
Vous pouvez écouter ou réécouter l'émission en replay ici :

par Jean-Baptiste Noé (dans Contrepoints) 07 janv., 2024
Un article intéressant qui explique bien la levée de boucliers de nos écoles et universités contre l'adoption de la loi immigration et de ses impacts concernant l’accueil des étudiants étrangers !

"L’adoption de la Loi immigration a provoqué un tollé inattendu dans le monde universitaire : démission du ministre de l’Enseignement supérieur (refusée par Matignon et l’Élysée), tribunes de présidents d’écoles et d’universités, interventions médiatiques multiples contre les dispositions de la loi touchant aux étudiants. C’est qu’en effet, pour beaucoup d’écoles supérieures et d’universités, l’étudiant étranger est une manne financière indispensable. "

 
par Roland Mezieres 03 janv., 2024

A l’occasion de cette nouvelle année 2024 qui sera politiquement marquée par des élections européennes en juin, je veux adresser mes meilleurs vœux de santé et de bonheur à tous les adhérents de Ligne Droite 31.

Mais comme je l’ai écrit à Nicolas dans ma réponse à ses vœux et son constat sur la situation dans notre pays, il est difficile de se sentir heureux dans cette France qui se liquéfie, et où une forme d’impuissance mine le moral face à un exécutif composé de technocrates, à des médias qui penchent dangereusement à gauche et une justice qui m’inquiète dans ses décisions très controversées et je dirai même orientées politiquement,. Je pense à l’affaire de Crépol où des militants d’ extrême droite ont été  condamnés à des peines de prison ferme pour violence policière alors que le chauffard de 16 ans qui a refusé d’obtempérer et a trainé un policier sur 20 mètres à Nantes, puis retrouvé plus tard avec un colt de 45, a été condamné à 35 heures de travaux d’intérêt général.

J’ai fait récemment un voyage au Vietnam où j’ai vraiment apprécié d’être « démédiatisé » pendant deux semaines. Que du bonheur surtout de constater que ce pays avance à grand pas sur le plan économique, et où je n’ai pas ressenti d’animosité de la part des vietnamiens qui ont été pourtant colonisés 80 ans par la France ! Autant que je sache, la communauté vietnamienne en France s’est bien intégrée. Oui ce fut un soulagement de voir qu’un pays d’une autre culture qui n’est pas touché par la repentance que voudrait nous imposer le « wokisme », mais qui reste traumatisé par plusieurs guerres, veut tout simplement vivre en s’appuyant sur les valeurs que nous défendons, travail, famille, etc.   . Il est à noter qu’ils sont déjà 100 millions dans un pays moins grand que la France, et la mendicité y est interdite !

Je suis à cent pour cent d’accord avec le constat exprimé par Nicolas dans ses vœux. Pour ma part, je pense que c’est l’autorité qui manque le plus dans ce pays, cette autorité semble bridée par la bien-pensance, la justice et la CEDH qui privilégie l’individu au détriment du groupe, notamment en matière de sécurité ! L’humanité ne serait qu’une somme d’individus ayant que des droits et déléguant les devoirs au groupe sans y contribuer!!!!

Espérons que la parole des français de cœur va se libérer de plus en plus en 2024, et que les médias dignes de ce nom vont porter haut leurs véritables inquiétudes avant qu’un mouvement style gilet jaune émerge dans le domaine de l’immigration et de la sécurité ! Il y aura aussi les élections européennes pour exprimer ses inquiétudes.


Je rêve qu’une droite unie avec un cap clairement défini revienne aux commandes dans ce pays qui se délite !

Bien cordialement,

 Roland


par Maxime Tandonnet 19 déc., 2023

Comme bien souvent, excellente analyse de Tandonnet .... avec un bémol cependant : et maintenant, que fait on ???

https://maximetandonnet.wordpress.com/

On aurait aimé que les français (qui pour beaucoup ne savent plus lire ni se faire leur propre opinion en écoutant et lisant plusieurs sources) évitent de mettre Macron au pouvoir sous l’influence des médias  …
A force de niveler par le bas (et ceci vaut pour tous les partis y compris de gauche dont on ne peut constater que les dérives), on en arrive là !
Souhaitons qu’émerge rapidement un ou des hommes d’état avec comme priorité l’intérêt de notre nation.
Marre des incultes, des petits fonctionnaires de la politique ou des yakafaucons.

par Mickaelle Paty (soeur de Samuel Paty) 17 déc., 2023


Une très belle déclaration deMickaëlle Paty, sœur de Samuel Paty, devant le congrès des maires et présidents d’intercommunalité de France. La sœur de Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine, décapité en octobre 2020 pour avoir montré des caricatures du prophète Mahomet à ses élèves, rend hommage à son frère dans un discours que le Journal Du Dimanche a publié.

"Après trois années d’inactions [depuis l'assassinat de Samuel Paty], l'attaque terroriste islamiste contre M. Dominique Bernard montre clairement le visage de l'islamisme. L'islamisme a ciblé à travers ces deux professeurs, l'école républicaine française chargé d'instruire, de former à l'esprit critique et de faire partager nos valeurs et principes républicains, tels que la laïcité et l'égalité entre femmes et hommes. Autant de principes et d’ambitions auxquels l'islamisme mondial voue une haine absolue."

https://lemil.org/cp2023/cp20231127.html?utm_source=sarbacane&utm_medium=email&utm_campaign=...


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