« Cachez cette Histoire que je ne saurais voir… »
« Cachez cette Histoire que je ne saurais voir… »

"En ces temps de crise sanitaire, de violences juvéniles exacerbées, de questionnements sur notre identité, de bouleversements de nos valeurs mais aussi de nos compétences, de poussées dogmatiques, de perte de confiance et de repère, de recherche d’un sens à nos vies, il revient à chacun d’essayer de réfléchir et de se tourner vers l’Histoire pour trouver des réponses.
A l’heure du déboulonnage des statues qui ont forgé notre passé, de la culture de l’effacement qui voudrait récrire qui nous sommes, des lobbies de la repentance et du genou à terre, l’Histoire se doit d’être mise en avant, protégée, écoutée.
Notre Passé est notre Présent, et notre Présent notre Futur.
L’actualité du moment doit nous offrir une chance de nous en souvenir au travers notamment de la célébration du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte.
Oui, car Napoléon Bonaparte n’est pas si éloigné de nous. 200 ans nous séparent de sa mort et pourtant on voudrait via les divers procès d’intentions qui fleurissent, les cérémonies presque honteuses en catimini, les débats accusateurs sur ses faits et méfaits, le faire disparaitre, comme repoussé de plusieurs siècles.
Las, notre pays rate encore une opportunité de comprendre, de transmettre des valeurs, d’expliquer aux jeunes générations qui nous sommes, ce qui devrait nous unir et nous donner confiance dans l’avenir.
Cet anniversaire, offre au contraire la parole, à la « bien-pensante » pensée qui sévit maintenant depuis plus d’une décennie dans notre pays. Les chantres de l’anti-esclavagisme, du féminisme castrateur, ces Tartuffes des temps modernes, las anti-guerre, anti-nation, anti- règles et autorité si bien représentées par notre code civil et pénal que nous a offert le natif d’Ajaccio, s’en donnent à cœur joie.
« Cachez cette histoire que je ne saurais voir », oubliez ce Napoléon, déboulonnons ces statues, détricotons ce code civil, changeons qui nous sommes.
Un pays se reconnait par ses faits et ses méfaits. Un pays avance avec des repères, tel un phare qui doit éclairer l’avenir. Ces grands Hommes et Femmes sont ses phares. Les oublier, les faire disparaitre volontairement, les faire comparaitre à des procès des temps modernes sont autant d’erreurs que de reniements néfastes.
Napoléon, comme De Gaulle, Curie, mais aussi Molière ou même Clovis sont des grands Hommes, aux destinées glorieuses, aux idées novatrices pour leur temps, aux traces et empreintes indélébiles pour notre nation, notre civilisation, et finalement pour nous-même.
Dire le contraire c’est se mentir, c’est nous mentir.
Ces Hommes reconnus ont réussi par leur talent, leur intelligence, leurs actes, leur vision.
Vision, voici bien le maitre mot.
Sans vision pas d’idée, sans vision pas d’avancée, sans vision pas de construction. Napoléon Bonaparte était un visionnaire. Napoléon Bonaparte au-delà du grand stratège militaire a donné un rang à la France. Napoléon Bonaparte a fait rayonner nos valeurs, éclairé la nation, instauré la liberté religieuse, encouragé l’instruction, donné des structures politiques, régaliennes à notre pays, encouragé une politique protectionniste, créé des assises financières, lutté contre les spéculateurs, encouragé les sciences et l’Art…
« Un être hors norme et hors cadre », comme le décrit Jean Tulard, qui a forgé notre Nation.
« Vive l’Empereur ! » criaient ses grognards, pour se donner force et courage.
Qui pourrait imaginer ceci de nos jours ? Et pourtant. Oui et pourtant.
Alors oui, il faut célébrer Napoléon Bonaparte, comme tous ces Grands Hommes et Femmes fondateurs de notre nation. Oui, il faut assister aux cérémonies, encourager les expositions, parler de son parcours dans les écoles, les collèges et les lycées. Débattre, expliquer sans procès populaire.
Ne pas avoir honte de notre passé mais bien au contraire s’en servir pour avancer et nous unir.
Enfin, permettez-moi de revenir sur cette Vision qui m’est chère.
Chaque Grand Homme a une Vision, elle doit être fondatrice, nous guider, nous faire avancer, sans se perdre dans les méandres de notre bureaucratie. Elle doit nous aider à affronter l’hydre à têtes multiples si bien représentée par les idées et les pensées actuelles aux effluves post -68 dangereuses.
Au moment de chaque décision pour choisir ceux qui nous représentent ou nous gouvernent, posons-nous la question de la Vision que nous souhaitons pour notre avenir.
Et au lieu de vouloir effacer notre histoire rappelons-nous fièrement de ceux qui avaient une Vision pour notre pays et respectons-les.
Soyons fiers de qui nous sommes et de ceux qui nous ont aidés à le devenir.
Vive la France et Vive l’Empereur !
VIFHORIZON (@: vifhorizon@yahoo.com ) 16/03/2021







