Lignes décalées

Lignes décalées 

par Coluche 08 mars, 2019
Sacré Coluche !
par LD 16 mai, 2018
La semaine dernière, lors de la Journée de l’Europe et date anniversaire du discours de Robert Schumann, ont retenti diverses déclarations inopinées. Quelques vocations européennes empressées se sont révélées à cette occasion – ce que nous saluons bien entendu sans aucune réserve, tant l’Europe nous paraît constituer l’horizon indépassable de notre avenir.
par Serban Iclanzan 12 déc., 2017

Au rayon des acteurs de chaque campagne : sondeurs et médias. Les Français ont discrédité les sondeurs. De quel discrédit pourraient périr les médias ?

Rude tentation que celle du quatrième pouvoir ! La démocratie a permis l’existence du journaliste dans un rôle d’analyste et de médiateur. 
C’est l’âge d’or, celui de l’éclosion d’un pôle vertueux. On parlait de politique avec hauteur. S’en est suivi le vertige du pouvoir. Une sorte de haute estime de sa mission et de soi-même. Tant pis pour le médiateur, place à l’acteur ! On fait l’information. On choisit. On infantilise. 

Logiquement arrive la dérive : on souhaite réglementer la pensée ! Certains se mettent à faire la politique ! À définir le bon et le mauvais. Voire même à singer le pouvoir judiciaire. Car certains médias pratiquent aujourd’hui l’ouverture d’information. 

Tel un juge d’instruction qui ouvrirait une information et instruirait… Hélas, totalement à charge ou à décharge. De manière partisane. 

L’institution du juge d’instruction a été la victime collatérale de l’opprobre qui a suivi l’affaire d’Outreau. 

Il est toujours regrettable qu’une profession pâtisse des tentations obscures d’un pan de ses représentants. 

À méditer.
par Serban Iclanzan 12 déc., 2017

Le pouvoir et l’argent suscitent convoitise et fascination. Autour de tout décideur, fut-il de l’univers politique ou du monde entrepreneurial, cohabitent des conseillers techniques et loyaux avec des parasites en tout genre que nous pouvons qualifier de courtisans.

Prédateurs ou planqués, faux confidents ou amis de circonstance, ces derniers savent fort bien emprunter l’apparence de sérieux des premiers. Ce sont les ennemis intimes du leader, ceux qui chuchotent à son oreille sans en avoir le statut, tout en jouissant d’une irrationnelle proximité. Ces types qui ne vous accompagnent pas dans vos combats, mais qui vous obligent à tenir compte d’eux au point de les choyer y compris en aménageant leurs sorties de scène. Oui, ceux-là à qui on rend un hommage inutile et injustifié.

Dans sa solitude, tout décideur apprend qu’un bon collaborateur est plus précieux qu’un conseiller sournois et que s’arrêter pour cartographier son entourage est un exercice nécessaire aux résultats souvent effrayants.

Sachez les repérer et prenez le temps de vous en affranchir. 
Excellez ensuite dans l’art de précipiter leur sortie ! Je vous assure, cela vaut tous les fastes de la Cour !

publié initialement dans la Gazette du Midi du 9/04/12
par Serban Iclanzan 06 déc., 2017

L’art du compromis. 

Les juristes pourraient parler de transaction. Les hommes politiques parleraient d’un bémol à leur action. Le chef d’entreprise verrait négociation. Le terme n’est pas très précis, mais l’attitude est toujours salutaire.

Le compromitterre latin était tout simplement la simultanéité de deux promesses. Progressivement, ces deux promesses sont devenues des concessions. Notre modèle apaisé de civilisation est finalement la rencontre de nombreuses concessions que nous sommes capables de faire de manière raisonnée et responsable.

L’art de se compromettre. Ou comment concéder au-delà du raisonnable de manière irresponsable. L’art de la concession sans conviction, signe d’une faiblesse, d’une certaine forme de servilisme ou de flagornerie.

Choix politiques passés et futurs. Face aux incertitudes et aux crises successives qui appellent à l’intelligence des compromis, la droite semble faire dans le déraisonnable et la gauche dans le déraisonné. Ceux qui se veulent investis un jour de nos destins excellent hélas dans l’art de se compromettre.

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